L'amortissement peut faire référence à la baisse de la valeur d'un actif en raison de son utilisation dans des activités commerciales, de son obsolescence progressive, de son épuisement et d'autres causes. Il peut également faire référence à la procédure comptable utilisée pour représenter cette variation de valeur dans les comptes, où l'actif voit une partie de sa valeur déduite à chaque période pendant laquelle il continue d'être utilisé. Il existe plusieurs méthodes de calcul de l'amortissement et la méthode linéaire est l'une des plus courantes.
Dépréciation
Seuls les actifs à long terme ayant une existence physique et une utilité limitée sont amortis pour refléter leur valeur décroissante. L'amortissement est effectué afin de décrire avec précision le processus par lequel les actifs amortissables deviennent inutiles. De cette façon, les actifs qui deviennent inutiles ne voient pas leurs valeurs entières enregistrées comme une seule perte énorme à la fin de leur utilité et au contraire, ces pertes sont réparties sur toute la durée de leur utilité.
Méthode en ligne droite
Plusieurs méthodes existent pour calculer une dépréciation. La méthode linéaire est l'une des plus simples et la plus populaire. La méthode linéaire attribue un montant d'amortissement égal à chaque période de sa durée d'utilité.
Paramètres utilisés dans la méthode linéaire
La valeur comptable, la durée de vie utile et la valeur résiduelle à la cession sont des paramètres utilisés dans la méthode d'amortissement linéaire. La valeur comptable est la valeur de l'actif au moment de son acquisition et correspond généralement au prix payé pour celui-ci. La durée de vie utile est la durée pendant laquelle l'actif devrait rester utile. La valeur résiduelle à la cession est la valeur de récupération estimée de l'actif à la fin de son utilité, et est souvent nulle. La valeur comptable diminuée de la valeur résiduelle à la cession est égale à la valeur amortissable de l'actif.
Mise en œuvre de la méthode linéaire
Supposons qu'une entreprise achète une machine de 20 000 $ avec une durée de vie estimée à 10 ans et une valeur résiduelle à la cession de 2 000 $. Sa valeur amortissable est ainsi de 18 000 $, à répartir sur 10 ans. La machine est dépréciée de 1 800 $ chaque année de sa durée de vie utile.
